À 19h, à la Wiener Staatsoper :

TURANDOT, de G. Puccini

Franz Welser-Möst – Direction musicale

Claus Guth – Mise en scène

Asmik Grigorian – Turandot

Jonas Kaufmann – Kalaf

Jörg Schneider – Altoum

Dan Paul Dumitrescu – Timur

Kristina Mkhitaryan – Liù

Attila Mokus – Mandarin

Martin Hässler – Ping

Norbert Ernst – Pang

Hiroshi Amako – Pong

Depuis sa création en 1926, Turandot n’en finit pas de fasciner les amoureux de l’opéra. Qui est vraiment cette princesse impitoyable, qui offrira sa main à celui qui résoudra ses trois énigmes ? Terrible impératrice de Chine, qui n’hésite pas à tuer ses prétendants malheureux, avec une rigueur sans pareille ! Et qui est Calaf, qui tombe malgré lui sous le charme de Turandot mais conquerra le cœur de la cruelle régente ?

S’inspirant de la pièce originelle de Carlo Gozzi, Puccini réussit des prodiges d’orchestration et des airs suspendus comme le célèbre E lucevan le stelle. Pour cette nouvelle production, l’Opéra de Vienne présente un plateau en tout point exceptionnel. Après sa Tosca très remarquée à l’Opéra Bastille, Claus Guth propose une nouvelle mise en scène décapante d’un opéra de Puccini. S’il est curieusement méconnu en France, le chef Franz Welser-Möst (directeur du mythique Orchestre de Cleveland depuis 2002) est l’une des grandes baguettes d’aujourd’hui. Inutile de présenter le ténor Jonas Kaufmann tant son Calaf sera idéal car la grande attraction de la soirée sera peut-être la Turandot d’Asmik Grigorian. Cette exceptionnelle soprano lituanienne embrase les scènes du monde avec sa voix d’airain et son médium somptueux. On comprend mieux pourquoi tous les prétendants se jettent aux pieds de Turandot…